Californie: Sequoia et Kings Canyon – au coeur de forêts millénaires

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Auckland-Los Angeles: 12h de vol/ 19h de décalage horaire. Autant dire que nous n’étions pas de première fraicheur en sortant de l’avion. Pour la première fois de nos vies nous avons remonté le temps. Non, n’y pensez même pas… On a bien essayé de trouver des vols qui nous renverraient direct, sans escale, 5 ans plus tôt.
Ahh… Cette époque où nous n’étions pas encore des néo-trentenaire! Mais pour l’instant, les gars de la Sillicon Valley n’ont pas encore trouvé le moyen de nous faire remonter le temps. Alors en attendant l’élixir de jouvence, on continue la route. A nous les  « United States of America »!

 

Encore de l’émerveillement? 

Mère Nature a été généreuse avec nous en Nouvelle-Zélande. A tel point que nous nous demandions, si nous aurions à nouveau des étincelles dans les yeux. La Californie pouvait elle nous épater? Pour maximiser nos chances, nous avons tout misé sur les parcs nationaux.
Mais avant de faire notre entrée au Séquoia National Park, nous avons opté pour un court break au Lac Kaweah.

 

Sequoia et Kings Canyon 

Moins prisé que son célèbre voisin Californien, ce parc ne manque pas d’intérêt. C’est au contraire agréable de le découvrir, bien loin de l’immense foule (et encore nous étions hors saison), qui part explorer le Yosemite National Park.
En avril ne te découvre pas d’un fil, au Séquoia. C’était nos premières températures hivernales depuis le début de notre voyage. Altitude oblige, nous avons pu faire nos premières batailles de boules de neige (chanson appropriée pour illustrer la scène: « j’ai 10 ans/je sais que c’est pas vrai mais j’ai 10 ans »).

 

Mais que peut on y voir? 

General Sherman Tree:

Il est le plus emblématique et célèbre du parc. Pourquoi? Parce qu’il est le plus imposant du monde si on prend en considération le volume de bois de son tronc. C’est impressionnant! Là encore, nous prenons la mesure de notre petitesse face à une si majestueuse nature.

 

Il est âgé de 2200 ans et se porte encore comme un charme (sans vouloir faire de jeu de mot forestier*). Hauteur du spécimen: 83,79 mètre. Volume: 1487m3. La forêt qui l’entoure ne manque pas d’attraits elle non plus.
*nb: pour ceux qui comme Rémy ne comprennent pas la blague: le charme est aussi un arbre! (Aha… Oui bon, au moins je tente)

 

hospital rock

Les indiens de la tribu Monache vivaient dans ce coin là, près de l’eau. On trouve encore quelques traces de leur passage.

 

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En y réfléchissant, on trouve forcément que le jeu des indiens et des cowboys est nettement moins drôle. Cette triste part de l’histoire mériterait d’être un peu plus connue et assumée par les Etats-Unis.

 

Grant forest museum

Le musée est assez petit mais bien fait! Une halte à faire entre les visites!

 

Des points de vue

Moro Rock est l’un deux. Malheureusement pour nous, ce jour là il y avait du brouillard. Mais ce n’est pas grave parce que nous avons aussi eu une belle journée de soleil au cours de laquelle nous avons pu nous arrêter pour apprécier les reliefs gigantesques.

 

Big Tree Trail

Big Tree Trail offre une agréable promenade au milieu des géants de bois.

 

General Grant Tree

C’est le 3ème plus gros arbre du monde. Il n’est pas tout seul: entouré par ses majestueux congénères, une belle ballade s’impose. Des Rangers proposent des visites guidées. On est bien tombé et on a pu profiter d’une cession information en VO.

 

Fun Facts: le tronc de Grant pourrait contenir 159 000 ballons de baskets ou plus de 37 millions de balles de ping pong. Il faudrait 20 personnes qui se tiennent la main pour pouvoir faire le tour de son tronc. Impressionnant, isn’t it?
Tous les sentiers n’étaient pas ouverts lors de notre passage. Mais ce n’est pas bien grave puisque nous sommes déjà très contents d’avoir pu découvrir les principaux attraits du parc.

 

Où dormir?

On a pu trouver des places aux campings situés dans le parc mais en haute saison mieux vaut être prévoyant si on ne  veut pas se retrouver le bec dans l’eau.  Pour glaner toutes les informations utiles c’est sur ce site que ça se passe. Nous étions en van et nous n’avons pas regretté notre choix. Il aurait fait bien frais sous la tente. Nous sommes désormais des professionnels du camping, des experts du gaz cooker.

 

Petite spécificité: avant de dormir, on se demande « est ce qu’un ours va venir roder? ». Oui, parce que c’est son territoire (à lui et à d’autres pas commodes). Il est écrit partout qu’il faut laisser sa nourriture dans des box fermées à l’extérieur car l’ours a un très bon odorat, est très futé et obstiné quand il s’agit de déguster. Les photos montrant des ours qui se sont infiltrés à l’intérieur des habitacles ne rassurent pas. On riait au début quand le mec de la location de van nous a dit que l’assurance n’incluait pas les dégradations causées par des ours… Mais finalement… Surtout que Rémy a eu l’idée de nous faire voir le film « The Revenant » dans lequel Léonardo DiCaprio s’engage dans une lutte à main nu contre un ours, peu de temps avant.

[arve url= »https://www.youtube.com/watch?v=QhDinIBETiI » /]

De quoi méditer pour terminer

Pour cela rien de mieux qu’une petite phrase de Gandhi « le monde contient bien assez pour les besoins de chacun mais pas assez pour la cupidité de tous« . On pense en l’espèce aux malheureux qui après l’échec de leurs conquêtes vers l’or, ont décidé de jouer les bucherons en abattant des magnifiques Séquoia Millénaires. Ce n’est qu’après en avoir scié un bon nombre qu’ils se sont rendus compte que le bois n’en était pas vraiment exploitable. Ironique non?!
La protection de ces espaces par la classification en parc national n’a pas non plus immédiatement stoppé l’appât du gain. A défaut de pouvoir les scier: des commerces, des hôtels et des routes ont été construits n’importe où. Voyant finalement les dommages considérables générés sur l’environnement, ils ont fort heureusement fait marche arrière. Ouf. Mais le combat pour que l’homme s’adapte à la nature, et non pas qu’il cherche à tout prix à la dominer, n’est pas gagné hélas (n’est ce pas Donald Trump?).

 

A quel point on a aimé Séquoia et Kings Canyon?

On a vraiment adoré. Voir ça de nos propres yeux était fantastique et même émouvant. Sacré spectacle qu’on ne pensait pas, il y a peu, pouvoir voir un jour! Que ce soit face aux Séquoias ou aux Redwoods (impressionnants cousins que nous avions déjà vu en Nouvelle-Zélande), on redevient encore un peu des enfants ébahis. On était heureux puisqu’on a encore découvert quelque chose de très différent de ce que nous avions vu jusqu’alors au cours des précédents mois.

 

Ce serait vraiment dommage de passer par là et de ne pas y aller. Bref, ça a un peu redonné un nouvel élan à notre voyage. Ca a relancé notre soif de découverte. Si tu es avide d’informations sur le sujet, tu peux aller voir ce blog bien sympa. Prochaine étape:  le Yosemite National Park! Mais sera t’il à la hauteur de son mythe et de sa popularité?

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