Chers voyageurs, chers compatriotes français, dans cet article nous vous amenons en Bretagne.
Dans notre beau Finistère,
autour de la presqu’ile de Crozon.
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ça vaut le détour,
(et épargnez-vous la Playlist de Nolwenn Leroy).
Séjourner à Camaret-Sur-Mer
On a décidé de poser notre tente à Camaret-Sur-Mer au camping municipal (oui, on n’a pas peur de vous faire rêver). C’était au début du mois de septembre, et nous y étions presque seuls (et c’est tant mieux). La température était parfaite : douceur, soleil, on est bien tombé (et on est rassuré puisqu’il parait que là-bas il ne pleut que sur les cons).
Petit conseil de derrière les fagots : éviter la couleur rouge pour la tente, ça attire les oiseaux bretons, qui se donnent à cœur joie de la prendre pour cible la nuit (non, ce n’était pas de la pluie…).
Camaret est un joli petit village aux maisons colorées avec un sympathique port de pêche. Vous pourrez aussi jeter un coup d’œil à la tour Vauban construite par le fameux ingénieur au XVIIème (et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, mesdames et messieurs).
On ne regrette pas d’avoir choisi Camaret. Elle est bien située, et c’est agréable d’y déambuler le soir, après une journée de découverte. Nous avons même eu la chance de tomber sur une ballade musicale avec musiciens en tenues tradis.
Découvrir la Presqu’île de Crozon :
Être à la pointe avec:
La pointe de Penhir : Vous pouvez apercevoir un monument dédié aux bretons qui se sont battus avec les forces françaises libres. Allez vous promener et admirer le panorama : les trois rochers isolés et nommés « Tas de Pois », la pointe de Dinan, de Saint Mathieu, le Ménez-Hom et si vous avez de la chance la pointe du raz, l’île de sein, et l’île d’Ouessan.
La Pointe des Espagnols : Découvrez une tour et une enceinte fortifiée du 19ème et regardez l’horizon: vous pouvez y voir le port et la ville de Brest
La pointe de Dinan nous a conquis par la beauté de ses rochers, ses bruyères et ajoncs jonchant le sol, la couleur de l’eau, le panorama. On peut y rester des heures, assis, les yeux perdus dans le vide à profiter du spectacle et de l’air iodé. D’ailleurs c’est l’endroit idéal pour pique-niquer (vous remarquerez au fil de nos articles que nous sommes des grands aficionados du pique-nique! On se chargera donc de vous conseiller les meilleurs spots!) . On admire le « château de Dinan » : il s’agit de rochers reliés par une arche naturelle.
Après la pointe de Dinan, on peut aller se promener du côté de la Plage de l’aber. Et finir par admirer le panorama du cap de la chèvre. Depuis un ancien poste d’observation allemand, on a une belle vue sur les alentours. Vous verrez aussi un monument représentant une aile d’avion dans le sol, dédié au personnel naviguant de l’aéronautique.
Se caler au Fret
Notre meilleur souvenir au Fret c’est sa petite crêperie, « du Presbytère » : on s’en est donné à cœur joie. Mon dieu, pardonnez-nous nos offenses parce que nous avons péché…de gourmandise!

On ne va pas se mentir, jamais nous n’avions été aussi emballés à l’idée de venir et revenir au Presbytère. Un régal. On l’a trouvé un peu par hasard, en marchant dans les ruelles. Elle est petite mais mignonne.
Et le patron, nous a offert le digestif de fin. Et pour finir de digérer (si ton estomac n’est pas décapé par le breuvage précédent), on peut se caler à deux pas sur un rocher en bord de mer et regarder le soleil se coucher. So Romantic, isnt’it ? (Nb : si vous n’y trouvez pas votre compte, c’est que ça a peut être changé de proprio. Si c’est le cas, on décline toute responsabilité).


S’aventurer sur l’île d’Ouessan
On prend un bateau tôt le matin depuis Camaret pour rejoindre l’île d’Ouessan (avec la compagnie Penn Ar Bed). La traversée en bateau est agréable : le matin on voit le soleil qui se reflète dans l’eau, et on profite du paysage. Par contre, n’oubliez pas votre laine parce qu’il y fait frais.
C’est un trajet houleux, d’où l’adage « qui voit Ouessan, voit son sang ». Pas de naufrage cette fois-là, nous arrivons entiers ( et au passage on se félicite de ne pas avoir pris un petit dej’ trop copieux). A la sortie de l’embarcation, on loue un vélo contre quelques euros pour la journée afin de pouvoir déambuler en toute liberté sur l’île.
Ouessan est protégée par le parc naturel régional d’Armorique et on comprend pourquoi. C’est juste spectaculaire. Notre meilleure journée du séjour. On se régale avec notre vélo, on suit les chemins au hasard. On s’arrête pour profiter du spectacle : la mer, les rochers, la lande, le phare, le moulin, les chèvres… l’atmosphère et le silence de l’île. Si vous allez dans le Finistère, ne passez pas à côté d’Ouessan. Ne soyez pas non plus trop nombreux à vous y ruer, on veut pas que ce lieu si spécial soit dénaturé.
Pour faire un petit break à l’abri du vent à midi, rejoignez le bourg de « Lampaul » qui regroupe petits commerces et restaurants crêperies, avec ses petites maisons aux volets bleus ou verts, aux couleurs de l’île.
Le temps de se restaurer, et de reprendre de l’énergie et on repart découvrir ce qui nous entoure. On n’oublie pas de regarder l’heure de temps en temps pour ne pas louper le dernier bateau. Parce que ce n’est pas donné-donné de dormir sur l’île. On serait pas contre essayer un jour.



Sur le chemin du retour…
Halte dans le Morbilhan à Carnac
Il était déjà tant de rentrer. Alors pour faire durer un peu plus le plaisir, nous avons fait une halte du côté de Carnac. Changement de lieux, changement de décor, changement d’atmosphère. Qui dit Carnac dit Préhistoire et Mégalithes. Elles sont semées de ci-de là et dispersées sur le sol. On ne peut pas ne pas penser à notre emblématique Gaulois Obélix.
On s’est arrêté voir les alignements de Menec, datant de 3000 avant JC, soit 1099 menhirs disposés sur 11 files. On ne sait toujours pas à quoi servaient ces menhirs mais il doit forcément y avoir une signification… Si vous avez des théories, n’hésitez-pas à nous éclairer !



Après cette parenthèse historique, nous sommes allés murir tout ça (quelqu’un est dupe ?) à Carnac-plage. Pas exactement le même charme que le Finistère (tout ça est subjectif bien sur), mais bien agréable de s’y reposer tout de même.
On fait halte dans un gite : quel plaisir de se doucher sans ses tongs. Nous passerons notre dernière soirée bretonne autour du port de Saint-Goustan : un joli village aux ruelles pavées, pont de pierre et maisons boisées.
EN RÉSUMÉ : « ils ont des chapeaux ronds/vive la bretagne !; ils ont des chapeaux ronds, Vive les bretons ! »*. Vous l’aurez compris, on a adoré ce coin-là de France. De la nature, du charme, de l’authenticité, préservée du tourisme de masse. On se sent privilégié. En plus il y a de quoi s’en mettre plein la panse : on n’avait jamais mangé d’aussi bonnes crêpes (et autant…et sans se lasser grâce à la diversité des garnitures… je salive) et bu du si bon cidre.
*la ringarde le retour !
Quand il y en a plus, il y en a encore : Collonges-La-Rouge

Oui , c’est hors sujet. Non, ce n’est pas en Bretagne.
Mais les gars, restez ouverts, laissez-vous surprendre ! C’est un peu comme trouver une frite au milieu de ses potatoes, on n’a pas payé pour ça mais ça fait quand même plaisir !
C’était sur le chemin du retour aussi.Et oui, on voulait vraiiiment faire durer les vacances.
Collonges c’est en Corrèze. La Corrèze ce n’est pas que François Hollande.
C’est aussi ce village, classé parmi les plus beaux de France, et entièrement en grès rouge. Prenez le temps de vous y promener, c’est surprenant ces couleurs.
Ne vous arrêtez pas forcément boire un coup parce que dans mes souvenirs, c’est limite s’il ne faut pas hypothéquer ses biens pour avoir un coca.
C’est sur cette dernière pérégrination que prend fin notre article sur le Finistère, en espérant que vous avez apprécié cette escale en notre compagnie. Et si vous êtes frustrés, si vous en voulez encore, vous pouvez toujours lire ou relire nos autres épopées!

