Qu’est-ce qu’« Eco Green » ?
C’est un collectif de blogueurs voyageurs qui nous a tout de suite emballé. Il a été imaginé par Coralie du blog voyage Schuldi’s World.
Mais encore ?
On partage l’idée qu’il est primordial (urgent) de protéger notre planète. En tant que voyageurs (et avant tout en tant que citoyens), on doit rester vigilant à notre façon de voyager. Avoir une attitude écoresponsable, privilégier le slow-travel, respecter les pays que nous traversons. C’est un objectif personnel vers lequel nous souhaitons tendre. Mais nous n’avons aucunement la prétention de nous ériger en modèle du genre. On a encore beaucoup à apprendre mais on a le mérite de s’intéresser au sujet. D’ailleurs, vous aussi appropriez-vous ce sujet, donnez-nous des conseils et de bonnes vibes avec le #ecogreen et #teamecogreen.
Certains pessimistes pensent que de toute manière c’est déjà fichu, que ce n’est pas parce qu’on s’y met soi que ça va changer la face de l’univers. Nous on pense plutôt qu’au lieu de déplorer la situation sans agir, on peut quand même commencer par apporter sa pierre à l’édifice. Un peu comme dans la légende Amérindienne du colibri. Il ne va peut-être pas réussir tout seul à éteindre l’incendie avec son tout petit bec mais au moins il fait sa part.
Concrètement, on voit ça comment ?
Déjà, on est végétariens. On ne va pas tenter de faire à tout prix du prosélytisme. On sait que vous êtes nombreux à refuser catégoriquement de vous passer d’une saucisse avec votre aligot. Mais pour ceux qui doutent, il y vraiment un lien entre conscience environnementale et régime alimentaire ! On vous en parlera plus longuement dans un prochain article (attention teaser !).
Ça ne va pas être facile, parce que dans l’alimentation il y a une part de culturel qu’on ne veut pas piétiner. Comment voyager tout en gardant ses convictions et en ne voulant pas blesser les locaux ? S’adapter en gardant une part de soi ? C’est encore une grande question que nous tenterons d’élucider au fil de notre aventure.
On ne veut pas jouer à fond la carte Brigitte Bardot, mais on évitera aussi les attractions touristiques qui instrumentalisent les animaux. En sachant ce que ça implique, on ne veut pas participer à l’enrichissement de ce business.
On va essayer de réfléchir avant de consommer.
On le fait déjà ici, et on s’y tiendra ailleurs. Pas de « safari photos » avec une meute de touristes dégainant leurs appareils et avide de fast-travel. Pas d’immersions biaisées et programmées dans des tribus du bout du monde. Comme si ces personnes étaient elles aussi des attractions. Tout ce qui nous posera question en termes d’éthique, on passera notre chemin. Et bien sûr, on ne se la joue pas conquistador à croire qu’on peut tout se permettre ici parce que de toute façon on ne reste pas. On veut que cette planète qu’on a tant envie de découvrir garde de sa beauté et de son attrait. On n’a pas vraiment envie que les générations futures soient obligées d’immigrer sur une autre partie du cosmos parce qu’on aura saccagé celle-là.
Dans tous les cas, on aura plaisir à partager avec vous nos impressions, des infos et des conseils sur le sujet en fonction de nos destinations. Après la théorie, la pratique : TP « Voyage Eco Green », vous avez un an.
Notre conseil lecture : pour réfléchir à comment vivre différemment au quotidien et faire germer des idées dans les esprits, vous pouvez lire le petit fascicule « Alternativez-vous » aux éditions « les liens qui libèrent ». Ça se lit super vite, c’est sous forme de récit et c’est plein de petites astuces simples à mettre en œuvre.
Les membres de la team Eco Green:
Schuldi’s World // schuldisworld.com
Nowmadz // www.nowmadz.com
The Green Geekette // www.thegreengeekette.fr
A ticket to ride // www.a-ticket-to-ride.com
Sound Wave on the Road // www.soundwaveontheroad.com
C’est intéressant de voir comment vous allez faire pour vous adapter en étant végétariens. Par exemple en Chine refuser de manger ce que quelqu’un vous a mis dans l’assiette c’est extrêmement malpoli voire offensant.
Sinon j’aimerais bien que vous développiez pourquoi c’est mal de participer à un safari photo avec pleins de touristes ? ou même pour les ethnies dont on va voir le mode de vie ?
Et finalement je voudrais conclure avec les mots de mon professeur de développement durable : « L’éco-tourisme n’est pas une solution, le véritable but c’est de rendre durable le tourisme de masse ». Ca m’avait beaucoup fait réfléchir.
Il faudra trouver des « stratégies » parce que bien sur on veut surtout pas s’imposer et vexer les autres. Mais en même temps, ça fait parti de nos convictions profondes et il est normal qu’on les abandonne pas à peine une frontière passée. Si on peut pas expliquer nos arguments à cause de la barrière de la langue ou des différences culturelles, on contournera peut être le problème en disant qu’on n’en mange pas pour des raisons de santé. On avisera, mais c’est sur que ce ne sera pas simple. Un challenge! Le plus compliqué sera surement pour notre voyage en Asie (encore que c’est assez développé en Thaïlande et à Bali). On en mangera peut être sans le savoir mais si on peut éviter, ce serait bien!
On ne dit pas du tout que c’est mal, mais juste que nous ça ne nous convient pas. Ca nous pose question. A force de courir après l’authenticité via des tours organisés, peut être qu’on la perd cette authenticité et cette spontanéité justement. On nous donne à voir ce qu’on veut voir.
Pour le safari je faisais pas forcément référence aux safaris animaliers mais c’était plus une métaphore des groupes de touristes qui veulent tout découvrir, vite, vite, vite sans chercher à s’imprégner des lieux.
La citation est intéressante. On parle pas dans notre article d’éco-tourisme mais d' »éco-responsabilité ». On se rejoint sur l’idée de durabilité! On est des citoyens lambdas, et on se questionne sur certaines choses. On sait qu’on a envie de faire au mieux pour adopter un mode de voyage responsable mais c’est en « forgeant qu’on devient forgeron ». Il nous reste encore à mettre tout ça en pratique et voir si ça tient la route!
Merci pour la réponse 🙂
Je trouve votre démarche intéressante et c’est enrichissant d’avoir votre avis ! J’ai hâte d’avoir votre retour une fois que vous serez partis !
Je trouve la question de l’authenticité très pertinente ! Il y a beaucoup d’hypocrisie autour de cette question je pense. Dernier exemple en date pour moi: j’ai visité les rizières d’une minorité ethnique en Chine. J’écoutais des touristes se plaindre que les articles vendus par cette minorité étaient sûrement achetés et pas fait main et qu’on avait perdu toute « l’authenticité » (entre autres plaintes). Sauf que j’avais vu un documentaire avant de venir qui expliquait que les minorités en question avait arrêté de vendre leurs créations parce que les touristes trouvaient ça trop cher et n’achètait pas assez. Depuis qu’ils étaient passés à la simple revente ils gagnaient beaucoup mieux leur vie et ils étaient soulagés. Ça fait réfléchir à une certaine hypocrisie de notre part: peut-on souhaiter que les gens restent dans la misère et n’évoluent pas juste pour le plaisir de pouvoir voir des spectacles » authentiques »… A réfléchir j’imagine