Indonésie – Lombok – Au coeur des terres

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Après les plages, nous avions envie de découvrir l’intérieur des terres de cette chère Lombok.

Notre choix s’est porté sur la calme, la paisible, la belle Tetebatu.

Comme vous pouvez le voir nous ne sommes pas avares de compliments pour présenter ce petit village du bout du monde.

Pourquoi sommes-nous si dithyrambiques?

Pour toutes les raisons ci-dessous:

Tetebatu: notre coup de cœur à l’intérieur des terres de Lombok  

 Ce petit village a une ambiance décontractée (on ne sait pas où les habitants ont appris les phrases « ca roule ma poule et c’est parti mon kiki »), calme et loin du tumulte des villes.

Si vous voulez découvrir les beautés du village il vous faut un guide (après comparaison on en a trouvé un à 67000 RP par personne). Pour commencer, il vous trimballe dans de superbes rizières et vous explique la culture du riz et ses différentes variétés.

Mais au fait le riz, ça pousse comment ?

Toi qui manges ton riz pilaf à la cantine, ou ton succulent « gado gado » après l’ascension éreintante du mont Batur, saches que pour remplir ton assiette il a fallu de long mois de travail dans les rizières.
  1. Faire germer: il faut plonger les grains de riz dans l’eau quelques jours pour les faire germer
  2. Direction la pépinière: il y a 2 types de riz, un hâtif qui nécessite moins de temps pour donner des plans (ce sera le riz consommé au quotidien) et un tardif (celui là on le réserve pour les grandes occasions)
  3. Pendant ce temps on ne chôme pas: on prépare le terrain, l’irrigation et on laboure
  4. On repique: on prend les plans de la pépinière et on les replante dans le champ. Un travail qui lorsqu’il est manuel est très long et pénible!
  5. Pendant que ça pousse, on irrigue régulièrement, on désherbe (et on asperge de pesticides!)
  6. Quand le riz commence à être prêt, et les tiges jaunies on n’irrigue plus et c’est parti pour la mousson
  7. On récupère les grains: d’abord on laisse les tiges sécher au soleil, puis on enlève les grains des tiges

(8.et on vend ça une misère à Uncle Bens).  Des mois se sont donc écoulés. Un travail de longue haleine. Tu reprendras bien une louche?

La suite de la ballade:

En chemin vous découvrirez où poussent les avocats, le cacao, l’ananas, le piment et autres spécialités du coin. Nous perso on les aurait pas trouvé tout seul. On a aussi croisé un mini komodo (tous ne sont pas aussi gros que sur l’île bien connue).

Puis hop, direction les pieds dans l’eau et entourés de végétation jusqu’à une belle cascade rafraîchissante où se baigner (pour ceux qui ne sont pas des bizus et qui n’ont pas oublié leurs maillots).

Et on continue cette belle promenade à pied (comptez 4/5 heures) jusque dans la forêt où on n’a pu apercevoir des singes noirs en haut des arbres (il y avait des petites familles bien mignonnes) et des macaques qui se promenaient. Mais ce n’est pas comme dans la Monkey Forest d’ubud, ils sont plus dans leurs habitats et cherchent pas spécialement à t’approcher ou te voler tes effets personnels. Ils font leurs vies et c’est pas plus mal.

On a vraiment adoré cette journée découverte et on se sent bien privilégié d’avoir pu découvrir tout ca. Je vous voir venir, non il sera difficile de faire l’impasse sur le guide. Parce que déjà rien n’est fléché: ils sont pas fous les loulous! Perso, On n’aurait pas pu trouver ça tout seuls! Mais 2/3 jours dans le village semble suffisant pour visiter et souffler. Vous apprécierez la légère fraîcheur retrouvée et le bonheur d’enfiler un pull et de ne pas transpirer sur place!

L’instant vache:

Quand le guide, Allan, t’arraches sans préambule un cheveu blanc! La on sent qu’il veut rendre service mais on se sent trèèès vieille d’un coup. Surtout que ce monsieur de 35/40 ans semble intemporel avec sa chevelure impeccable couleur jai! Conclusion: dès que je vois un coiffeur digne de confiance je me lance dans une coloration!

Ou se poser tranquille?

La guesthouse Cendrawashi Cottages propose un espace en hauteur avec tapis et coussins oū se poser, admirer les rizières environnantes et profiter d’un wifi de qualité. Comme on avait sympathisé avec Slim, Léa et l’adorable petite Mélie (nb: les locaux étaient dingues de sa petite bouille), des parisiens en vacance qui y logeaient, on a pu y rester (meme après leurs départs) sans contrepartie aucune, pendant un moment. C’est aussi eux qui proposaient le guide le plus avantageux.

Vous pouvez manger de très bons plats au warrung Rumah Daun, qui était aussi la guesthouse rudimentaire mais pas chère où nous avons posé notre sac.

Travel Heard  

L’ascension du Rinjani: on a croisé des courageux volontaires pour un trek du rijani. Comptez 3-4 jours de marche. Ça doit pas être simple mais ça vaut sûrement le coup! Ils ont payé entre 80 et 130 euros pour l’ascension, la nourriture et l’hebergement! Ca semble très raisonnable pour cette impressionnante excursion!

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Depuis tetebatu vous pourrez l’apercevoir au loin, lorsque le ciel est dégagé (tôt le matin de préférence).

Croisés en route:  

En traversant Lombok en voiture, en voyant un peu de la vie quotidienne des habitants, on ne peut que ressentir les différences avec sa voisine Bali. La capitale Mataram semble encore rudimentaire. On croise des populations se déplacer en charrettes, tractées par des chevaux, un peu comme s’il s’agissait d’un bus local. On voit des marchés de fruits et de légumes envahir le bord des routes. Peut être sous l’impulsion de l’appel très matinal à la prière, on voit les habitants s’agiter aux aurores.

Mais nul doute que le tourisme se développera très vite. On ne sait pas où ça en est du côté de Kuta Lombok mais on a déjà remarqué qu’à Sengigi ca construisait sévère! On espère que l’île saura préserver un peu de son charme si particulier.

En tout cas, amateurs de gros son et de fiesta tous les soirs, passez votre tour: Lombok c’est tranquillité et farniente.

Le retour: de Lombok à Bali 

Retour au ferry. Le voyage a été plus court qu’à l’aller: tôt le matin il y avait moins de camions et véhicules en tout genre à faire embarquer!

De Padang Bai à ailleurs sur Bali, pensez au shuttle Perama Tour, tout près du port, ou au Grab! (A moins que vous ayiez déjà opté pour le scooter en location).

Lombok est notre coup de coeur en Indonésie. Loin de l’usine à touristes, des plages sublimes et quasi désertes s’offrent à vous. L’intérieur des terres est également à ne pas rater. L’ambiance y est paisible et plaisante. Bref, on vous conseille de passer plusieurs jours sur cette île!

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