On avait jamais sérieusement pensé à voyager au long cours jusqu’à il y a pas si longtemps
Ben oui, on se disait qu’on n’était pas Crésus (à moins que Rémy soit en réalité un Cahuzac et qu’il me cache un pactole sur les îles Caïmans).
On est entré dans le monde du travail en 2012 (ça nous semble déjà il y a une éternité). Délaissant nos Eatspack (enfin moi j’avais juste une pâle copie, «un Pack» n’ayant pas les moyens d’investir), nous sommes allés nous installer derrière des bureaux avec agrafeuse et imprimante, contre quelques euros à la fin du mois.
Au début, jeunes et insouciants, nous profitions de la vie, de la multiple offre culturelle et/ou festive (et de la validité de notre carte étudiante), des bars et restaurants. Tout en explorant la vie d’adultes : « Oh cette belle enveloppe dans la boîte aux lettres, oh cette belle Marianne. Arg mince, les impôts nous ont tracés. C’est donc ça le fondement de l’état providence ? Perso, là tout de suite, je trouve que le concept était plus sympa, quand il était abstrait, pendant nos cours de sociologie ».
Puis, nous avons déménagé en Aveyron, pour le travail là encore. Et nos perspectives de sorties (telles que décrites ci-dessus) se sont pas mal amoindries. Mais si on voit le bon côté des choses, ça représente une magnifique source d’économie !
Après avoir déjà réalisé la To Do List de nos collègues blogueurs Aveyronnais, on commençait un peu à avoir envie de voguer vers d’autres contrées.
C’est donc naturellement qu’un jour de 2015, nous avons pris LA décision
Parce qu’on tournait en rond. Et parce qu’un évènement qui plomberait l’ambiance de l’article m’est tombé dessus. On a pris conscience de l’urgence de profiter de la vie ensemble. Ce n’est pas un mythe, elle peut s’arrêter plus vite qu’on ne le pense. Elle ne vous envoie pas un courrier en RAR avec préavis de 15 ans minimum.
On a donc décidé de laisser nos habits d’adultes très (trop ?) raisonnables de côté et on a commencé à écouter nos envies, là maintenant, et se demander comment on pourrait les concrétiser.
Non, nous ne voulions pas avoir tout de suite des enfants. Vous avez vécu vous aussi ce moment où matériellement vous pouvez vous permettre d’élever dignement un enfant mais d’un coup, vous êtes plus si sûr ? Oui, mais les week-ends, les vacances, les jours fériés, ce sera plus pareil. On peut soudain trouver une liste longue comme le bras de « Oui, mais ». Donc ce n’était pas le bon moment pour nous.
On ne sait pas non plus où on veut poser nos bagages. Donc, on aime regarder Stéphane Plaza, mais l’achat immobilier ne nous faisait pas fantasmer.
Après quelques (enrichissantes) années de travail, on refusait pas non plus en bloc l’idée de se décoller de nos chaises de bureau. On avait besoin de secouer nos habitudes, de prendre le temps de vivre, de s’aventurer pour mieux se retrouver.
On a décidé d’utiliser nos économies vaillamment gagnées ; prendre un sac à dos et voyager. Alors suivez nous dans cette aventure et voyez si on a fait le bon choix!
Le Jour J approche les amis, et votre blog est super 🙂 Il sera bientôt rempli de vos photos-souvenirs de chaque continent!
C’est vrai, vous avez fait tout ça en Aveyron ? 😉 Bonne chance, en tout cas et bon vent dans vos aventures !
Presque tout! Merci, il va falloir prendre encore un peu notre mal en patience. En attendant on continue de suivre vos aventures et on commence à « bricoler » notre site. On a hâte d’être au Jour J!
Bonne continuation à vous, profitez bien de votre expérience!